Pourquoi j’ai choisi la créa-thérapie plutôt que l’art-thérapie ?

Lorsque j’ai commencé à accompagner des personnes dans des ateliers créatifs, on m’a souvent demandé :

« Tu es art-thérapeute, alors ? »

Eh bien... pas exactement.

Une histoire de mots et de cadre

Le terme art-thérapie est aujourd’hui reconnu en France comme une discipline avec une formation diplômante et des critères précis. Or, je n’ai pas suivi cette formation-là.

J’ai choisi un autre chemin. Un chemin plus intuitif, plus libre, plus expérimental. C’est pour cela que j’ai préféré le mot créa-thérapie.

C’est un mot que l’on comprend immédiatement, et qui dit pourtant beaucoup plus qu’il n’y paraît.

Ce que ce mot contient pour moi

Créa-thérapie, c’est :

• Créer pour se dire. Par les mains, les couleurs, les gestes, les mots, les goûts...

• Jouer pour se comprendre. Avec les matières, les symboles, les émotions.

• Imaginer pour se transformer. Car toute création est une métaphore d’un mouvement intérieur.

  
  

Dans mes ateliers, on peut cuisiner des émotions, coller des intuitions, écrire des souvenirs, peindre des rêves. L’important, ce n’est pas l’esthétique. L’important, c’est ce que l’on ressent, ce que l’on explore, ce que l’on traverse.

Une pratique non médicale, mais profondément humaine

Je ne suis pas médecin, je ne soigne pas une pathologie. Je crée un espace où l’on peut s’exprimer, se reconnecter à soi, se sentir libre et accueilli·e.

C’est une forme d’accompagnement sensible, une médiation par l’art au sens large, mais sans prétention artistique ou analytique. Juste de la présence, de l’écoute, et un cadre bienveillant pour laisser émerger ce qui a besoin de l’être.

En conclusion

Le mot créa-thérapie me permet d’être juste. Juste dans ce que je propose, juste dans ce que je suis. C’est un mot-pont. Un mot-sas. Un mot qui invite, sans enfermer.

Et vous, quel mot inventeriez-vous pour parler de vous avec douceur ?