Et si la cuisine était thérapeutique ?
- florenceboutard

- 25 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 oct.

Quand on pense thérapie, on imagine souvent un canapé, des mots, un silence. Quand on pense cuisine, on imagine une recette, des gestes. Et si les deux se rejoignaient ?
Cuisiner pour exprimer ce qu’on ne dit pas
La Cuisine-thérapie© est née d’une intuition simple : nos mains savent souvent mieux que nos mots.
Préparer, mélanger, trancher, assaisonner… Ce sont des gestes simples, concrets, sensoriels. Mais dans un certain cadre, ils deviennent profondément symboliques.
On peut, par exemple :
Malaxer sa colère
Découper un lien invisible
Mijoter un projet enfoui
Saupoudrer un manque de douceur
Assembler des ingrédients comme on recolle des morceaux de soi
Et cela, sans rien dire… ou en disant juste ce qu’on peut, ce jour-là.
Une thérapie basée sur le langage du corps
Dans mes ateliers, on cuisine rarement pour manger. On cuisine pour sentir, toucher, goûter, se laisser surprendre.
Les odeurs, les textures, les couleurs… Tout cela nous ramène à l’instant présent, à notre corps, à nos souvenirs d’enfance, à notre imaginaire.
Parfois, la cuisine agit comme une machine à remonter le temps. Un ingrédient oublié peut réveiller une émotion enfouie. Un geste peut déclencher une larme. Et c’est très bien ainsi.
Une thérapie accessible et universelle
Pas besoin d’être « doué·e » en cuisine. Il n’y a pas de performance ici.Juste un terrain de jeu, un laboratoire doux où l’on peut réinventer des recettes intérieures.
J’utilise souvent la cuisine comme porte d’entrée vers d’autres formes d’expression : collage, dessin, écriture, modelage... Car une émotion éveillée en cuisine peut vouloir continuer à parler autrement.
Et si vous goûtiez l’expérience ?
Je vous invite à venir découvrir un atelier de créa-thérapie par la cuisine. Un moment pour vous. Un moment pour renouer avec vos sens. Un moment peut-être pour transformer un simple geste en grand mouvement intérieur.

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